LA GUERRE DES PROCESSEURS :
La bataille commerciale que se livrent les constructeurs de smartphones se porte plus volontiers sur le terrain de l'écran, pliable ou non, 90 Hz ou 120 Hz, et des capteurs photo que du processeur. Ce composant reste pourtant un élément dé pour les téléphones haut de gamme, de même que la puce graphique qui l'accompagne.
PLUS QU'UN PROCESSEUR
Les fondeurs fournissent un SoC, c'est-à-dire un module regroupant le CPU, le GPU, la mémoire vive, les différents contrôleurs et un modem. La plupart des mobiles de luxe s'appuieront cette année sur le Snapdragon 865 de Qualcomm, une puce gravée en 7 nm, pourvue de huit cœurs (un Cortex A77 cadencé à 2,8 GHz, trois Cortex A77 à 2,4 GHz et quatre Cortex A55 à 1,8 GHz), épaulée par un GPU Adreno 650 et un modem 5G. On la retrouvera notamment sur les versions du Galaxy S20 vendues aux États-Unis et en Asie.
En Europe, le constructeur coréen devrait en revanche utiliser son processeur maison, l'Exynos 990, également octocceur et reposant sur l'architecture ARM.
Une recette reprise par Huawei pour sa puce haut de gamme Kirin 1000, aux caractéristiques très proches du Snapdragon 865 puisqu'elle devrait intégrer des cœurs Cortex A77, mais gravée selon un procédé 5 nm pour une consommation électrique moindre. Une bonne nouvelle sans doute pour l'autonomie des futurs Huawei P40 Pro et Mate 40 Pro.
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